La seule voie pour guérir vraiment c’est de déchiffrer la « parole » de la maladie. Réaliser que lorsqu’un clignotant rouge, quelle qu’en soit la manifestation, s’allume sur l’écran du tableau de bord du corps. C’est toujours l’esprit qui est « malade » et qui cherche à s’exprimer. Le « mal-aise » est toujours un « mal-être ».

Toute maladie est « psychosomatique »

La conception de la médecine symptomatique consiste en fait à arracher le voyant rouge. Cela laisse penser qu’on a résolu le problème mais le conflit intérieur, car il s’agit de cela, continue à miner le véhicule d’expression de l’esprit.

Tout trouble affecte le corps est l’expression de cette parole silencieuse. La maladie est une solution formulée à travers des symptômes. Un conflit qui semble insoluble s’exprime souvent à travers un cancer. Mourir est parfois considéré par l’inconscient comme la seule porte de sortie viable puisque toute négociation avec la vie semble impossible.

Toute maladie est « psychosomatique ». Le reconnaître est la seule voie d’accès à une véritable guérison. Ne dit ont pas « J’ai attrapé un rhume… »? Ce n’est pas la maladie qui nous attrape. En fait, c’est à partir de notre centre que la spirale de notre vortex énergétique aspire le trouble…On pourrait même considérer qu’elle le génère.

Pourquoi certains « tombent-ils malades et d’autres pas?

Lors d’une pandémie pourquoi une partie de la population n’est-elle pas atteinte? Pourquoi certains sont-ils capables de traverser l’hiver sans être contaminés par la « grippe saisonnière » qui semble à première vue si dangereuse?

On parle de personnes plus fragiles physiquement…Ne serait-ce pas plutôt une fragilité « spirituelle »? Une dépendance plus forte envers l’imaginaire collectif. Les salles d’attentes de médecins et les couloirs des hôpitaux sont remplis de patients qui sont en fait des « croyants ».

Je sais d’expérience qu’écouter ce type de personnes en consultation est révélateur de l’origine de leur problème. Leurs maladies sont tissées de mots, d’idées et de situations qui opèrent dans l’ombre et détruisent leur équilibre organique et cellulaire.

Il sont d’ailleurs assez rares ceux qui vont jusqu’à avoir la lucidité de rechercher des solutions non conventionnelles lorsqu’ils subodorent qu’il y a anguille sous roche. La plupart de ces patients préfèrent que l’on confirme leurs zones de confort et leurs certitudes en reconnaissant le caractère somatique de leur trouble même s’ils doivent en payer les pot cassés. (Suite : Différence entre « savoir » et « connaissance »)