Les « problèmes », facteurs d’évolution

Lorsque nous considérons “avoir un problème”, où se trouve t’il? Dedans ? Dehors ? Les deux ?

Les problèmes viennent-ils de l’extérieur ?

En fait, nous croyons la plupart du temps que le problème vient du dehors. Ce qui complique les choses et qui donne parfois l’impression que c’est insoluble. Les ordinateurs créés par les humains nous offrent une bonne base de réflexion dans la mesure où ils tentent de reproduire et d’atteindre les mêmes capacités de réflexion que notre esprit. Le progrès a ainsi permis d’avancer dans cette reproduction et les machines d’aujourd’hui sont capables de résoudre des problèmes de plus en plus complexes.

Évolutions et créativité

D’où vient cette évolution ? Du savoir humain mais surtout de la créativité humaine. Le savoir sans créativité n’est capable que de se reproduire puisqu’il s’agit toujours d’une accumulation de mémoires. Le savoir sans créativité est contre performant, il peut bloquer l’évolution. Il est nécessaire si l’on veut sortir de ses zones de confort de réaliser que l’évolution est une force irrésistible qui anime tout l’univers. Le moteur de toute évolution c’est l’adaptation à un environnement aux changements imprévus. L’évolution ne peut donc jamais être gérée par l’esprit des hommes puisqu’il en dépend lui-même. La croyance qui bloque le plus notre représentation de l’évolution c’est la conception ancienne de l’ADN que l’on appelle la GENETIQUE. D’après cette conception, nos capacités et donc tout notre potentiel serait le résultat de ce déterminisme

La génétique n’impose aucune limite.

L’évolution de nombreuses espèces végétales et animales ayant eu pour objectif la survie prouve bien que même cette sacro-sainte conception que l’on croit souvent figée lorsqu’on parle de « maladie génétique » est susceptible d’être modifiée naturellement pour répondre à un ou plusieurs problèmes. Ceci permet de re considérer le rôle des problèmes, quel que soit le domaine dans lequel ils apparaissent. Un problème est toujours un appel à évolution. Il ne vient pas de l’extérieur mais d’une inadaptation de l’intérieur par rapport à des circonstances environnantes. Toutes les espèces qui ont disparu de la terre sont celles qui n’ont pas pu répondre aux évolutions. C’est l’enjeu des problèmes. Une entreprise capable de régénérer son ADN aura des chances de survie. Tout ce qui est manifesté sur ce plan est « organique » qu’il s’agisse d’un corps humain ou d’un corps social ou économique.

Qu’est-ce que la « maladie » ?

Il est toujours question de « maladie » et une maladie physique, commerciale, culturelle ou sociale est toujours un appel à « résolution » donc à évolution. Pour parvenir à y répondre il est indispensable de dépasser les frontières de ce que l’on sait déjà… C’est ce que proposent les approches dites « holistiques ». Dans le domaine médical elles proposent de dépasser la logique linéaire qui considèrent les cancers de façon réductrice. La démarche holistique est « systémique » c’est à dire qu’elle intègre le maximum de données environnementales. Pourquoi un cancer se déclenche-t-il et pourquoi à certains endroits particuliers ? Pourquoi est il parfois possible d’en guérir et d’autres fois non ?Pourquoi cette « maladie » se produit-elle à un moment dans la vie d’un être ? Dans quelles circonstances ? Par qui le problème est-il traité ? De quelle manière ? Comment est-il expliqué au patient ? Comment celui-ci le vit-il ? Les chimiothérapies peuvent êtres des baillons mis sur la bouche d’un système biologique en quête d’adaptation. Étouffer les cris du corps étouffe souvent les cris du cœur.

La nécessité d’une vision « systémique »

Poser la question des « problèmes » sous un angle « systémique » permet de réaliser que notre mode de pensée logique a ses limites. Il est important de passer par là car cela permet de voir que tout progrès émerge de ce qu’on appelle « l’inspiration ». Toutes les découvertes en proviennent. CE n’est pas le travail du cerveau humain de résoudre les problèmes. La seule chose qu’il peut faire c’est « bien les poser » afin d’arriver à son degré d’impuissance. Celui-ci conduit au lâcher-prise et à l’inspiration qui en résulte. L’évolution génétique des espèces ne s’est pas faite dans des conseils d’administration ni sur des tables d’opération ou dans des laboratoires de recherche. Elle s’est faite ailleurs, dans l’inconnu, animée par ce que l’on peut appeler « l’instinct de survie ».

Pour une approche holistique des problèmes.

L’approche holistique des problèmes repose sur une confiance totale dans l’imagination du « vivant », le système interne de la vie possède une logique qui repose sur l’harmonie. Observer l’extraordinaire imagination et la pertinence de l’adaptation des espèces ne peut que renforcer cette attitude. On ne résout pas les problèmes puisque c’est notre mode de pensée limité qui les génère, on fait en sorte de les poser de telle manière que l’on puisse laisser le champ libre à la vie pour les résoudre.

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