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La réalité du Ho’oponopono (3ème partie).

Mais où est donc ce fameux Paradis ?

Qui a mis dans notre esprit cette idée que le Paradis était ailleurs ?

Que le Pouvoir Créateur de l’univers nous surveillait, assis sur un nuage pour comptabiliser nos fautes ?

Pourquoi toutes les cultures ont-elles créé des armées d’intermédiaires pour interpréter les mots que l’Univers prononce 24 heures sur 24 ?

Qui nous a fait croire que nous avions perdu la route et qu’il faut la retrouver ?

Comment en sommes-nous arrivés là… ?

Revenir à l’évidence.

C’est notre manque d’amour de nous-même, notre manque de respect de notre véritable identité qui nous fait croire que nous avons besoin de maîtres à penser et que nous ne sommes pas dignes d’être ce que nous sommes. Nous croyons devoir fournir des efforts pour atteindre un but qui n’existe pas. Nous nous attendons à une illumination en forme de feux d’artifices alors que nous sommes plongés au cœur même du miracle permanent de la vie…

Le soleil se lève chaque matin au rythme des saisons, la vie fait battre notre cœur, fait couler notre sang, les végétaux récupèrent notre gaz carbonique pour le régénérer, nous sommes respirés, la mer vit ses marées, la terre poursuit sa route au milieu d’un infini de galaxies qui merveilleusement ne nous tombent pas sur la tête,… Mais nous, nous passons du temps à explorer le mystère des trous noirs, à coller des trompe-l’œil sur notre quotidien pour ne pas réaliser qu’il est sacré…Tout est miraculeux ici et maintenant mais aucun prophète n’a encore réussi à nous tirer de ce rêve qui nous fait prendre des chimères pour argent comptant.

Tout est ici et maintenant.

Il n’y a pas d’ailleurs

Nous préférons croire à ce qui ne se voit pas qu’à ce qui impose son évidence à nos 5 sens…Nous nous compliquons la vie avec des explications cabalistiques qui ne font que renforcer le pouvoir de ceux qui prétendent en savoir plus…Personne ne peut en savoir plus que nous…Le seul secret possible est qu’il n’y a pas de secret. Il suffit d’ouvrir les yeux pour savoir que tout est secret parce que tout est sacré…

Nous appelons secret ce que nous ne savons pas regarder, écouter ou sentir…Nous collons sur la perception directe du monde des mots qui nous en séparent. Nous créons des galeries de miroirs, des labyrinthes de sens là où il n’y a aucune cloison pour nous séparer de nous-mêmes…

Sortir des mots et des idées

Le langage peut être bien pratique mais il faut savoir que ce n’est qu’une roue de secours, il faut aussi s’avoir s’en passer totalement pour accéder à cette Vérité qu’on imagine secrète. Pendant les formations à l’Identité de Soi par le Ho’oponopono que nous avons assurées ensemble, lorsque quelqu’un ouvrait la bouche pour parler, Ihaleakala Hew Len demandait toujours : « Qui parle ?» … Cette simple question contient la totalité du message du Ho’oponopono…La réponse : ce sont les mémoires qui parlent, qui posent les questions, qui compliquent la vie. Lorsqu’on a réalisé qu’on se ment tout le temps on a fait le plus gros du nettoyage…Il ne reste plus qu’à jeter l’éponge, le travail est fait…

Les quatre petites phrases auxquelles certains identifient le Ho’oponopono font elles aussi partie des mémoires…Elles ne font que renforcer l’égo, de même que le Pardon et le repentir…Pourquoi ? Parce que ces deux idées reposent sur l’idée d’une personnalité, d’un être illusoire consistant. Parler de remords, de regret, renvoie à une conception du passé et à la solidité illusoire d’une entité…La vie est fluide, toujours renouvelée, elle ne marque pas le moindre temps d’arrêt et ne se retourne même pas sur elle-même car ce n’est pas dans sa nature. Les animaux le vivent. Seuls les hommes ont créé l’illusion du passé et d’une solidité de leur être.

La réalité est fluide et toujours neuve

Mais de quoi est composée cette illusion d’unité intérieure : sur un stock de mémoires qui n’a aucune existence physique…Juste des idées qui deviennent des chaînes d’associations et par conséquent des chaines physiques qui emprisonnent la vie. Toutes ces idées fondent la croyance en un ego qui n’a aucune autre réalité qu’imaginaire. Qui est capable de pardon à part l’ego ? Qui à part lui pourrait être capable de regret ?…

Ce qu’on appelle le Divin n’a rien à voir dans tout ça. Renonçons à cette croyance en un Dieu comptable et moraliste…Dieu est l’Univers, Dieu est la Vie parce que celle-ci ne peut-être que divine, c’est à dire « mise au-dessus de tout »…Il n’y a pas deux vies…c’est nous qui avons créé cette distinction. C’est ce qui nous a fait croire que nous avions perdu le pouvoir inhérent à notre origine.

C’est cela, le message de l’Aloha et le Ho’oponopono n’est qu’un réveil matin qui sonne pour nous tirer de notre état d’hypnose collective.

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