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La vérité sur le Ho’oponopono (2)

L’état d’ Aloha ;

une absence totale de dualité.

« Aloha » c’est bien plus qu’une salutation et lorsqu’on désigne l’archipel de « Ha-Wai-I » sous le nom d’ALOHA STATE (État d’Aloha) on ne sait pas si bien dire car Aloha n’est pas un mot, c’est un état…On vit depuis l’origine en état d’Aloha et utiliser cette salutation est simplement une constatation : la vie ne nous appartient pas, nous en faisons juste partie. Elle s’occupe très bien de nous si l’on veut bien lui faire confiance.

Lorsqu’on vit dans cet état, il n’y a pas de dualité. La seule erreur que le Ho’oponopono pourrait proposer de rectifier s’il y avait vraiment une erreur possible serait le fait d’adhérer à l’illusion qui fait croire à la possibilité d’une rupture de l’Harmonie universelle, à une sortie du système vital. Ce qui est impossible.

Dans cette interprétation occidentale du nom du rituel du Ho’oponopono comme une « rectification d’erreur », on plaque sur ce qu’on ne connaît pas un schéma qui ne correspond en rien à la réalité. Il faut vraiment savoir ce que signifie « PONO » pour réaliser là encore que notre logique linéaire occidentale est incapable de saisir de ce qu’est l’état « PONO ».

Notre esprit imagine devoir contrôler le monde en plaquant dessus une logique à deux dimensions. Nous avons été structurés à travers un modèle pratique de description de la vie reposant sur une relation de cause à l’effet qui implique un avant et un après et une différence radicale entre le présent, le passé et le futur, le bien et le mal…Il n’est pas difficile de réaliser que toutes ces distinctions n’ont aucune réalité physique. Par contre elles génèrent la totalité de nos problèmes.

Seule erreur possible :

l’identification à l’illusion de l’Ego

Nous vivons donc dans les frontières de cet univers réduit aux dimensions de nos croyances…C’est un monde d’illusion, c’est cet univers imaginaire qu’on appelle « l’ego »… On a tendance à accuser celui-cu de tous les maux au point de vouloir y mettre fin. En fait, c’est juste une base de données pratique pour certaines tâches, mais il a ses limites. Le seul danger, c’est de s’identifier à lui parce qu’on se coupe alors de toute possibilité de s’ouvrir à de nouvelles croyances mieux adaptées à notre réalité du moment.

Etre « PONO », c’est accepter de vivre dans le flot dans une attitude de respect total. On peut dire que c’est vivre en état de grâce ou pour utiliser un terme moins connoté religieusement, vivre en état de synchronicité. Être « PONO » n’est pas être le résultat d’un effort , c’est pour la culture polynésienne originelle un état naturel. La vie est considérée comme une co-création …

Les fameux « repentir »et « pardon » présentés comme les bases du Ho’oponopono occidentalisé ne rendent en aucun compte de la globalité du système de pensée de l’Aloha. C’est juste une déformation à travers le filtre de ce qu’il y a de plus dogmatique dans ce qu’il reste aujourd’hui de la pensée judéo-chrétienne.

Il n ‘y a pas de marées dans le flot vital

Pour réaliser à quoi ressemble le Ho’oponopono tel qu’il est enseigné hors de Hawaï et de plus en plus souvent comme un business dans l’archipel lui-même, il suffit d’imaginer un poisson assis sur le rivage qui se contenterait de répéter « Je suis désolé, pardonne-moi, merci, je t’aime » en attendant que la mer monte…

Je pense que cette image permettra de mettre en évidence le ridicule de la démarche. …Dans l’Unité, il n’y a pas de marée et un poisson ne peut vivre que dans son milieu naturel. Il n’a aucun besoin de se demander s’il est dans l’eau ou pas…

Vivre l’Aloha, c’est cela. « Zéro limite » c’est vivre à 100% dans son élément naturel, le flot vital, et se laisser porter par le courant qui l’anime, être « PONO » c’est tout simplement cesser de se poser des questions, de vouloir tout contrôler et lâcher prise à 100%…

(A suivre)

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